Le résumé :

Bibliothèque, banc, pelouse, baignoire, site web... "Oloé" est un mot inventé par Anne Savelli pour dire la possibilité (ou non) d'un lieu où lire, où écrire - lieu physique mais également virtuel, mental. Le texte, nativement numérique, a été augmenté lors de son passage au livre imprimé, grâce à l'ajout de textes d'autres auteurs. Une carte des oloés du monde entier, participative, existe également. 

Argumentaire par l’éditeur

Tout en attendre. Ne rien espérer. Aller à sa rencontre comme si on tombait amoureux.

Qu'est-ce qu'un oloé ? Un lieu quelque part où lire ou écrire ? Un état d'esprit ? Une idée, un rêve, une envie ? Un livre, pour commencer.

Dans ce livre, Anne Savelli interroge à la fois ses propres pratiques créatives (comment se consacrer à la littérature quand on est perpétuellement en mouvement ? ) et la possibilité de faire de l'écriture, domaine de la solitude par excellence, un territoire du commun.

À qui sommes-nous reliés quand nous lisons ? Comment n'écrit-on jamais seul quand on écrit ? Reflet de la diversité qui l'a inspiré, le néologisme "oloé" est passé dans notre langage courant. Il est utilisé par tous : des auteurs invités dans cette nouvelle édition à s'approprier le concept aux lecteurs qui pourront, grâce à plusieurs propositions d'écriture façon "atelier", prolonger l'expérience pour que chacun puisse écrire, à son tour, dans l'énergie des oloés. Élastique, forcément.

Avec la participation de Thierry Beinstingel, Pierre Cohen-Hadria, Virginie Gautier, Maryse Hache, Olivier Hodasava, Christine Jeanney, Pierre Ménard, Juliette Mézenc, Franck Queyraud, Joachim Séné et Lucien Suel.